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Rubrique Littérature
Présentée par Fátima Djiméra

ÉTUDE DU ROMAN

DÉFINITION
CARACTÉRISTIQUES
LES FONCTIONS DU ROMAN
A ) LA FONCTION D'ÉVASION ET DE DIVERTISSEMENT
B ) LA FONCTION HISTORIQUE
C) LE ROMAN, UN TÉMOIGNAGE SOCIAL
D) LE ROMAN, UN INSTRUMENT DE DENONCIATION
E ) LE ROMAN, UN INSTRUMENT D’ANALYSE SOCIOLOGIQUE
CONCLUSION

Comme tous les mercredis dans le groupe AU CAFÉ DES JEUNES WATTPADIENS FRANCOPHONES,une étude à fin littéraire vous est proposée. Cette fois ci,c'est au Roman dans sa généralité que nous nous intéresserons.
Le roman est un genre littéraire essentiellement basé sur un divers ensemble des codes littéraires. En ce sens,nous essaierons aujourd'hui de parler des différents styles romanesques et de leurs fonctions.

L'ETUDE DE ROMAN

Le roman est un genre littéraire qui se caractérise par sa grande liberté et sa capacité d’adaptation à toutes les questions. Œuvre de fiction, ce récit en prose, de longueur variable, s’impose au XIXe s comme genre majeur.

LES CARACTERISTIQUES DU ROMAN

Le roman se caractérise par une structure bien définie qui comprend :

L’intrigue : c’est l’ensemble des actions du récit. Cette intrigue a souvent une structure type:
La situation initiale : elle définit le cadre de l’intrigue (lieu, époque) et la situation des personnages.

L'évènement perturbateur:il remet en cause l’équilibre de la situation initiale (rencontre, événement inattendu, découverte).

Les péripéties : elles entrainent la succession des actions (rebondissements).
L’événement équilibrant : il rétablit un équilibre qui met un terme à la succession des péripéties.

La situation finale : elle manifeste l’amélioration ou la dégradation de la situation des personnages par rapport au début de l’histoire.

Ces différentes étapes constituent le schéma narratif ;

Les personnages : le personnage de roman est un être fictif à qui le romancier attribue les caractéristiques d’une personne réelle : il a une identité et une ou plusieurs fonctions selon le rôle que l’écrivain lui accorde dans le déroulement de l’intrigue.

Le cadre spatio-temporel : qui comprend l’espace, le cadre de l’action (espace géographique), les lieux où se déroulent les actions et le temps, à distinguer le temps du récit, le temps de la narration et le temps de l’histoire. Le lecteur constate souvent un écart entre ces deux temps. Le temps de la narration est calculé en nombre de lignes, de paragraphes, de pages : c’est le temps mis à raconter. Le temps de l’histoire est calculé en années, jours, heures : c’est la durée de l’intrigue. Quand le récit relate en quelques lignes une durée fictive longue on parle de sommaire : TN < TH. Quand il y a une égalité entre le temps de la narration et le temps de l’histoire : on parle de scène : TN = TH. Quand le récit relate en plusieurs pages une durée fictive courte on parle de développement : TN > TH. Dans l’ellipse, l’auteur ne tient en compte que les éléments d’éclats. C’est une façon pour lui de mettre en évidence certaines actions par rapport à d’autres. TN = O. A l’inverse de l’ellipse, la pause crée un effet de ralenti du récit. L’auteur fait une digression pour créer un suspens. Le narrateur peut donc ralentir ou accélérer le récit car il ne raconte pas tous les faits ni tous les évènements. Cette variation du rythme dans la narration est appelée : la vitesse du récit. 

Le narrateur : c’est un être fictif, diffèrent de l’auteur, qui raconte l’histoire. Il peut faire partie de l’histoire, comme il peut être un simple observateur. C’est aussi par rapport au narrateur que se définit le point de vue narratif ou focalisation. Le narrateur peut adopter donc trois positions par rapport au récit :
Le point de vue du narrateur omniscient (focalisation zéro) :

Il arrive que le narrateur donne l’impression de tout savoir sur ses personnages, sur les lieux, sur l’époque. Ce narrateur est omniscient : passé, présent, histoire, sentiments, passions, enchainements de cause à effets, mise en place des situations…, il connait tout et semble s’engager dans une histoire dont il maitrise tous les détails. Il possède une connaissance bien plus étendue que celle du lecteur, lequel peut penser avoir ainsi des informations aussi nombreuses que celles du narrateur.

Le point de vue externe (focalisation externe) :
Sous cet angle de vision, le narrateur est dans la situation du lecteur qui découvre une scène, un lieu, ou une personne, et qui ne sait rien de plus que ce qu’il voit ou entend. Il n’a aucune explication antérieure. La narration consiste alors en un compte rendu objectif. L’intérêt romanesque de ce choix narratif est de susciter la curiosité du lecteur et de lui laisser penser que le narrateur n’en sait pas plus que lui.  

Le point de vue interne (focalisation interne) :

La troisième manière de raconter consiste à donner au lecteur uniquement ce que voit un personnage. Le champ de vision (la focalisation) se trouve réduit à une sensibilité, à travers laquelle les choses sont perçues. La situation rapportée, les êtres, ou les choses présentées sont « filtrés » par le regard d’un personnage. Le lecteur ne perçoit rien d’autre. Le narrateur s’efface, accordant une importance décisive à ce que voit son personnage. Il n’y a aucune intervention du narrateur, qui a choisi de donner au lecteur ce que voit le personnage, non ce qu’il voit, lui, le narrateur. On peut identifier la focalisation interne à la présence de la première personne et des verbes de perception visuelle ou auditive.

LES FONCTIONS DU ROMAN

A.LA FONCTION D’EVASION ET DE DIVERTISSEMENT
B) LA FONCTION HISTORIQUE
C.LE ROMAN, UN TEMOIGNAGE SOCIAL
D.LE ROMAN, UN INSTRUMENT DE DENONCIATION
E.LE ROMAN, UN INSTRUMENT D’ANALYSE SOCIOLOGIQUE

 Dans les lignes qui suivent sont nous allons bien détaillé pour que votre bonne compréhension.

A) LA FONCTION D'EVASION ET DE DIVERTISSEMENT

Le roman est une évasion, il permet d’échapper au quotidien trop banal grâce au voyage par la lecture. En effet, l’univers romanesque, par les personnages, les lieux de l’action, a un effet dépaysant pour le lecteur. Ce dernier peut, dès lors, changer de lieu, d’époque, le temps d’une lecture. De ce fait, pour Julien Green, le roman « est une fenêtre par laquelle on s’évade » Par ailleurs, le roman peut estomper tous les indices de la présence du monde réel ; le pouvoir magique du roman peut offrir au lecteur ce que le monde réel lui refuse. Le roman est dans ce cas, pure distraction.

B) LA FONCTION HISTORIQUE

Si le roman distrait, il peut aussi informer en même temps et/ou témoigner sur une époque. Lire des romans du siècle passé fait connaître la manière dont on y vivait. Il met aussi en scène une société dans ses différentes facettes. On peut alors parler de fonction historique du roman. Les périodes de bouleversement offrent aux romanciers un vaste champ d’inspiration historique. Ils trouvent là des situations complexes et violentes et mettent leurs personnages face à de grandes interrogations contradictoires sur des valeurs exaltées, parfois, au mépris de la vie humaine. 
 Exemple Stendhal dans le rouge et le noir
Hugo dans les misérables .......

C)LE ROMAN UN TÉMOIGNAGE SOCIAL

C’est Balzac, qui, le premier, à situer les intrigues de ses roman dans une société contemporaine, sans se limiter aux milieux et aux personnages aristocratiques : une pension misérable dans Le Père Goriot, une petite ville industrielle dans Le Rouge et  le Noir, de Stendhal. La fiction romanesque se met au service de la peinture exacte de la réalité. Les lieux significatifs d’une société en pleine industrialisation sont présentés dans leur laideur et leur misère.

D)LE ROMAN UN INSTRUMENT DE DÉNONCIATION (ENGAGEMENT)

Certains romanciers se donnent pour mission de dénoncer des pratiques sociales marquées par l’injustice et l’exploitation. C’est pourquoi au XIXe siècle, face à une la bourgeoisie triomphante qui détient le pouvoir économique et politique et de laquelle il est généralement issu, le romancier fait de son œuvre un instrument de dénonciation de la classe bourgeoise et s’efforce de la transformer. C’est ainsi que Sand, Hugo et Stendhal même s’ils appartiennent au courant romantique, ne font pas seulement du roman un refuge mais une arme de combat : par lui, ils dénoncent les mesquineries de la société, en combattent les préjugés, en font éclater les hypocrisies et les scandales ; ils ont conscience d’avoir un rôle déterminant à jouer. Georges Sand, dans la préface d’Indiana, s’affirme décidée à « guerroyer contre l’opinion ; car c’est elle qui retarde ou prépare les améliorations sociales. La guerre sera longue et rude ; mais je ne suis ni le premier, ni le seul, ni le dernier champion d’une si belle cause, et je la défendrai tant qu’il me restera un souffle de vie ». Victor Hugo accuse en préambule des Misérables : « Tant qu’il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, (…) tant qu’il y aura sur terre ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci ne seront pas inutiles ». L’auteur des Misérables.

CONCLUSION

Il existe une infinité de fonctions qu'on peut attribuer au genre romanesque, sans omettre que les formes ont tout le temps été renouvelées, du roman traditionnel (Atala de François-René de Chateaubriand) au roman baroque (le Tiers Livre de François Rabelais), du roman de l'absurde (L'Étranger d'Albert Camus) au nouveau roman (Les Gommes d'Alain Robbe-Grillet), sans oublier le roman du roman (L'emploi du temps de Michel Butor)... tout y passe ! Chaque romancier, selon les besoins du moment ou le courant littéraire auquel il appartient, adapte ce genre littéraire à son propre besoin.

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